Bienvenue !...
Ton sommeil
Dans la langueur d’un printemps
Tantôt de glace tantôt de feu
Je suis la brise marine
Qui plane sur l’océan
Je suis la nuit profonde
Qui délasse tes muscles relâchés
Je suis la caresse infinie
Qui trouble tes rêves insensés.
Dans l’intimité de tes draps blancs
Tendrement blottie et vulnérable
Je suis les rideaux et parures
Qui bordent les fenêtres
Je suis ton chevet désordre
Ton réveil matin ta dernière lecture
Je suis ton oreiller moelleux
Qui capte ton souffle libre et léger.
Dans la douceur de ta brune nudité
Je retiens mon souffle et mes pensées
D’un frôlement tendre et mesuré
A ta joue j’offre un baiser
Je suis la nuit profonde
Qui pèse sur tes épaules meurtries
Enveloppe tes seins blancs
De douceur infinie
Se fond dans la délicieuse éternité
De ton ventre de miel qui frémit
A nos amours
21 mai 2004, à l’aube